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Auteur : Sylvain

Voici des actes légaux concernant certains ancêtres

Le Parchemin, 31 mai 1666 (Qc) notaire R. Becquet (1665-1682)
Vente d’une terre située au lieudit la Grand Allée, banlieue de Quebecq; par Guillaume Fournier, habitant et Françoise Hébert, son épouse, de la Petite Rivière, banlieue de Quebecq, à Louis Rouer de Villeray, conseiller du Roi au Conseil souverin de Québec.

Le Parchemin, 8 juin 1666 (Qc) notaire R. Becquet (1665-1682)
Concession de terre située à la Petite Rivière; par Guillaume Fournier, habitant, de la Petite Rivière, banlieue de Quebecq, à François Boucher dit Vindespaigne, habitant, de la Petite Rivière.

Le Parchemin, 6 avril 1676 (Qc) notaire G. Rageot (1666-1691)
Quittance de Guillaume Fournier, de la Rivière du Sud, à René Dubois.

Le Parchemin, 4 Décembre 1753 (Qc) notaire Lévesque, N.-C.-L. (1752-1795)
Inventaire des biens de la communauté de Madeleine L’englois, veuve de Pierre-Basile Fournier, de la rivière à la Caille, paroisse Saint Thomas. Doc #: 17531204PA008472
Le Parchemin, 29 Décembre 1753 (Qc) notaire Lévesque, N.-C.-L. (1752-1795)
Contrat de mariage entre Pierre-Basile Fournier, fils de Charles Fournier et de Marie-Angélique L’englois, de la paroisse Saint Thomas en la Rivière du Sud; et Marie-Françoise Robin, fille de François Robin et de Marie-Madeleine Courtaux, de la Rivière du Sud, paroisse Saint Thomas. Doc #: 17531229PA008477
Concession par Louis Couillard, sieur de Lespinay à Guillaume Fournier – 1671-08-04 Notaire Romain Becquet
Pardevant Romain Becquet notaire royal fut présent en sa personne Louis Couillard écuyer sieur de Lespinay seigneur de la Riviere du Sud demeurant en cette ville de Quebecq Lequel de son bon gre et vollonté a donné et concedé et par ces presentes donne et concede a tiltres de cens et rente seigneuriale de ce jour a l advenir au sieur Guillaume FOURNIER habitant demeurant a la riviere Saint Charles a ce présent stipullant et acceptant aquéreur audit tiltre pour luy ses hoirs et ayans cause c est a scavoir une concession en ladite seigneurie de la Riviere du Sud contenant cent quarante arpents de terre complantés en haut bois en six arpents de frond sur le fleuve Saint Laurent sur quarante de profondeur bornée d un costé Pierre Lefebvre dit Lajeunesse d’autre costé les terres non concedees d un bout ledit fleuve Saint Laurent et d’autre bout la ligne ou routte qui separera la profondeur de ladite concession d avec les terres non concedées, La présente concession faicte par ledit sieur de Lespinay audit sieur FOURNIER aux charges clauses et conditions cy appres desclarées scavoir que ledit sieur FOURNIER sera tenu promet et s oblige de payer audit sieur de Lespinay ou a son représentant de ce jour a l advenir par chacun an la somme de six livres en argent six chapons vifs de rente seigneuriale avec un sols de cens pour toutte ladite concession lesdits cens et rentes portant lots et ventes saizines et amendes suivant la coustume de la ville prevosté et vicomté de Paris quand le cas y escherra le tout payable par chacun an au jour et feste de Saint Remy chef d octobre au manoir seigneurial de ladite seigneurie de la Riviere du Sud plus d avoir feu et lieu sur ladite concession ou autre pour luy dans lan et jour du dabte des présentes comme aussy de sy bastir resider et travailler incessamment sur icelle jouira ledit sieur FOURNIER luy ses hoirs et ayans cause de toutte chasse et pesche sur et au devant de ladite concession en payant seulement audit seigneur pour le droit de pesche le dixième de tout poisson qui se peschera par chacun an au devant de ladite concession sans neantmoings que ledit seigneur ses hoirs et ayant cause soient esclus du droit de chasse et de pesche sur ladite concession quand bon leur semblera Sera ledit sieur FOURNIER obligé de porter ses grains mouldre aux moullins et fours navals de ladite seigneurie lors qu il y en aura de construits comme aussy de souffrir passer sur ladite concession tous les chemins qui seront juges NT size=1>nécessaires par ledit seigneur ou par ses officiers, et de plus pour esvitter a proceds et entretenir amittié entre ledit sieur FOURNIER et ses voisins il sera obligé de clorer le devant de ladite habitation jusques a un chemin de dix huit pieds qui sera thirée sur le bord de la greve a plus hauste marée en telle sorte que aucuns bestiaux ne puisse passer au travers, ce qu arrivant il ne pourra pretendre aucuns despens domages et intherest pour les delits et degats que pourraient faire lesdits bestiaux, jouira aussy ledit sieur FOURNIER des prairies qui sont sur astures dudit fleuve Saint Laurent au devant de ladite seigneurie que la maree comme pour pasturer ses bestiaux conjointement ceux dudit seigneur ou autre tenantciers de ladite seigneurie et ce pour tenir lieu de commune et sera aussy ledit sieur FOURNIER tenu et obligé a ses frais et despens de mettre es mains dudit seigneur dans trois mois d’huy pour tout delay autant du présent et a faute par ledit FOURNIER d executter tout le contenu cy dessus de point en point selon sa forme et teneur la présente concession sera nulle et de nulle valleur et retournera au proffit dudit seigneur bailleur sans que ledit sieur FOURNIER puisse pretendre aucuns despens domages et intherests pour les travaux qu il aurait pu faire sur icelle pour jouir de la présente concession par ledit sieur FOURNIER luy ses hoirs et ayant cause a perpetuitté et en toute proprietté n faire et disposer ainsy que bon leur semblera au moyen des présentes La présente concession avait esté cy devant donné et concedée aux nommes Jacques Prou et Jacques Poyer duquel Prou ledit sieur FOURNIER en a acquis trois arpents et les trois autres ayant esté retirées par ledit sieur de Lespinay dudit Poyé faute par luy d avoir executté les clauses de son contrat et tiltre de concession qui est en dabte du vingt troisième juin mil six cent soixante neuf Car ainsy et promettant et obligeant et renoncans chacun en droit foy et faict et passé audit Quebecq maison et demeure dudit sieur de Lespinay l an mil six cent soixante onze le quatrième jour d aoust en présence de Jean Baptiste Gosset et de Jean Marnay demeurant audit Quebecq témoins qui ont signer a ces presentes avec lesdits sieur de Lespinay et notaire, et a ledit sieur FOURNIER declaré ne scavoir escrire ni signer de ce enquis suivant l ordonnance Louis Couillart J Marnay Gosset Becquet notaire

COULMER ou COULIMER ?

Copie d’un courriel

Dans mon 1er message du 12 mai écoulé, je vous disais qu’il s’agissait de COULIMER, au Perche, sur la foi de divers écrits dont je vous en relate un passage :
Extraits du livret  » LE PERCHE DES AÏEUX  » un répertoire des lignées familiales originaires du Perche au XVIIe siècle, de Jean-Paul TREMBLAY (1979)
** FOURNIER Guillaume
COULIMER, au Perche, plutôt que COULMER, en Normandie, comme l’indique Mgr. TANGUAY, est le lieu d’origine de Guillaume FOURNIER, qui y naquit en 1619 ; son père s’appelait Gilles FOURNIER et sa mère, Noëlle GAGNON .. C’est tout ce qu’on sait des débuts dans la vie de ce pionnier, jusqu’au jour où, dans la trentaine, il décida de quitter le Perche pour venir en Nouvelle-France .
A QUEBEC, le 20 novembre 1651, on le voit épouser une fillette de 13 ans, Françoise HEBERT, une petite fille de l’apothicaire Louis HEBERT …….. D’autres écrits, repris aussi par la presse le donne aussi natif de COULIMER
J’avais déjà remarqué lors de différents échanges de courriers avec nos cousins québecquois, que ce lieu de COULMER fut plusieurs fois cité .
Vos deux messages, surtout le dernier daté du 16 mai, m’ont mis dans le doute. J’ai voulu vérifier si il existait un village nommé COULMER dans ou ailleurs que dans le Perche, et j’ai trouvé dans l’Orne, mais hors du Perche, un lieu appelé COULMER, village de 77 habitants se trouvant au sud-ouest et à 5 Km. environ de GACé .
Serait-ce là le berceau de la famille des  »FOURNIER » ? Ne changez rien dans vos recherches . Nous allons vérifier les Archives de COULMER, si c’est possible, afin d’établir une vérité sur vos origines .
Est-ce COULMER ? Est-ce COULIMER ?

Concession par Louis Couillard, sieur de Lespinay à Guillaume Fournier

Nom……………, Lieu……………., ,
Nom……………, Lieu……………., ,
Date……………1671-08-04 Notaire………..Romain Becquet
Pardevant Romain Becquet notaire royal fut présent en sa personne Louis Couillard écuyer sieur de Lespinay seigneur de la Riviere du Sud demeurant en cette ville de Quebecq Lequel de son bon gre et vollonté a donné et concedé et par ces presentes donne et concede a tiltres de cens et rente seigneuriale de ce jour a l advenir au sieur Guillaume FOURNIER habitant demeurant a la riviere Saint Charles a ce présent stipullant et acceptant aquéreur audit tiltre pour luy ses hoirs et ayans cause c est a scavoir une concession en ladite seigneurie de la Riviere du Sud contenant cent quarante arpents de terre complantés en haut bois en six arpents de frond sur le fleuve Saint Laurent sur quarante de profondeur bornée d un costé Pierre Lefebvre dit Lajeunesse d’autre costé les terres non concedees d un bout ledit fleuve Saint Laurent et d’autre bout la ligne ou routte qui separera la profondeur de ladite concession d avec les terres non concedées, La présente concession faicte par ledit sieur de Lespinay audit sieur FOURNIER aux charges clauses et conditions cy appres desclarées scavoir que ledit sieur FOURNIER sera tenu promet et s oblige de payer audit sieur de Lespinay ou a son représentant de ce jour a l advenir par chacun an la somme de six livres en argent six chapons vifs de rente seigneuriale avec un sols de cens pour toutte ladite concession lesdits cens et rentes portant lots et ventes saizines et amendes suivant la coustume de la ville prevosté et vicomté de Paris quand le cas y escherra le tout payable par chacun an au jour et feste de Saint Remy chef d octobre au manoir seigneurial de ladite seigneurie de la Riviere du Sud plus d avoir feu et lieu sur ladite concession ou autre pour luy dans lan et jour du dabte des présentes comme aussy de sy bastir resider et travailler incessamment sur icelle jouira ledit sieur FOURNIER luy ses hoirs et ayans cause de toutte chasse et pesche sur et au devant de ladite concession en payant seulement audit seigneur pour le droit de pesche le dixième de tout poisson qui se peschera par chacun an au devant de ladite concession sans neantmoings que ledit seigneur ses hoirs et ayant cause soient esclus du droit de chasse et de pesche sur ladite concession quand bon leur semblera Sera ledit sieur FOURNIER obligé de porter ses grains mouldre aux moullins et fours navals de ladite seigneurie lors qu il y en aura de construits comme aussy de souffrir passer sur ladite concession tous les chemins qui seront juges NT size=1>nécessaires par ledit seigneur ou par ses officiers, et de plus pour esvitter a proceds et entretenir amittié entre ledit sieur FOURNIER et ses voisins il sera obligé de clorer le devant de ladite habitation jusques a un chemin de dix huit pieds qui sera thirée sur le bord de la greve a plus hauste marée en telle sorte que aucuns bestiaux ne puisse passer au travers, ce qu arrivant il ne pourra pretendre aucuns despens domages et intherest pour les delits et degats que pourraient faire lesdits bestiaux, jouira aussy ledit sieur FOURNIER des prairies qui sont sur astures dudit fleuve Saint Laurent au devant de ladite seigneurie que la maree comme pour pasturer ses bestiaux conjointement ceux dudit seigneur ou autre tenantciers de ladite seigneurie et ce pour tenir lieu de commune et sera aussy ledit sieur FOURNIER tenu et obligé a ses frais et despens de mettre es mains dudit seigneur dans trois mois d’huy pour tout delay autant du présent et a faute par ledit FOURNIER d executter tout le contenu cy dessus de point en point selon sa forme et teneur la présente concession sera nulle et de nulle valleur et retournera au proffit dudit seigneur bailleur sans que ledit sieur FOURNIER puisse pretendre aucuns despens domages et intherests pour les travaux qu il aurait pu faire sur icelle pour jouir de la présente concession par ledit sieur FOURNIER luy ses hoirs et ayant cause a perpetuitté et en toute proprietté n faire et disposer ainsy que bon leur semblera au moyen des présentes La présente concession avait esté cy devant donné et concedée aux nommes Jacques Prou et Jacques Poyer duquel Prou ledit sieur FOURNIER en a acquis trois arpents et les trois autres ayant esté retirées par ledit sieur de Lespinay dudit Poyé faute par luy d avoir executté les clauses de son contrat et tiltre de concession qui est en dabte du vingt troisième juin mil six cent soixante neuf Car ainsy et promettant et obligeant et renoncans chacun en droit foy et faict et passé audit Quebecq maison et demeure dudit sieur de Lespinay l an mil six cent soixante onze le quatrième jour d aoust en présence de Jean Baptiste Gosset et de Jean Marnay demeurant audit Quebecq témoins qui ont signer a ces presentes avec lesdits sieur de Lespinay et notaire,
et a ledit sieur FOURNIER declaré ne scavoir escrire ni signer
de ce enquis suivant l ordonnance Louis Couillart J Marnay
[paraphe] Gosset [paraphe] Becquet [paraphe] notaire

Complement a Jette

Genealogie – Quebec – Complement a Jette [Speculations]
Dictionnaire généalogique de nos origines [Spéculations et erreurs 1608-1730] (échantillon)
NOTES: une spéculation n’est pas une erreur, mais une information au sujet de laquelle il n’y a pas assez de documents pour en confirmer ou non l’authenticité. Les erreurs introduites dans la version préliminaire sont incluses ici à moins qu’une correction n’apparaisse à la position prévue.
Erreur
p. 437, 2e colonne
FOURNIER, Guillaume, de Coulmer (Orne) [du diocèse de Coutances (Manche)] Note: l’acte original indique …paroisse de Coulmer…
* m 1651
HÉBERT, Françoise

Guillaume Fournier, Pionnier de Montmagy

Planete Quebec – Généalogie pour tous
Guillaume Fournier, Pionnier de Montmagy
Natif de la paroisse de Coulmer, dans l’ancienne province de Normandie il était fils de Gilles Fournier et de Noëlle Gagnon.


Aujourd’hui Coulmer est une commune d’environ 200 habitants, située sur les bords de la Touques, dans le département de l’Orne, canton de Gacé et arrondissement d’Argental. On y fabrique des toiles cretonnes.


En arrivant au Canada, Guillaume s’établit à Québec où il épousa, le 20 novembre 1651, Françoise Hébert, fille de Guillaume Hébert et petite-fille de Louis Hébert. Par ce mariage, Guillaume Fournier entrait également dans la famille noble de Guillaume Couillard.
En 1672, le 3 novembre, l’intendant Talon concédait à Guillaume Fournier, en fief et seigneurie, trente arpents sur le fleuve, sur deux lieues de profondeur dans le voisinage de l’Islet, sur la rive sud du Saint-Laurent; ce fief fut appelé « Fief St-Joseph » ou « Fief Fournier ». Plus tard, par sa femme, votre premier ancêtre devint co-seigneur de la paroisse Saint-Charles de Bellechasse qui avait été concédée primitivement à Louis Hébert.
Guillaume Fournier fut l’un des pionniers et des fondateurs de la paroisse Saint-Thomas de Montmagny. Le premier baptême entré dans les registres est celui d’une fille de Guillaume Fournier.


La seconde chapelle qui fut érigée à la Pointe-à-la-Caille (nom primitif de Montmagny), fut bâtie sur un terrain de trois arpents de front qui faisait partie de son patrimoine. En considération de ce don généreux fait à la fabrique Guillaume et ses descendants ont droit à un banc dans l’église.


Antérieurement aux trois arpents donnés pour bâtir la seconde chapelle, antérieurement même à la première chapelle, c’est dans sa maison qu’avaient lieu les offices religieux aux passages des missionnaires. D’anciens documents nous donnent la description de cette maison: bâtie de poutres équarries, elle avait 22 pieds de longueur sur 18 de large; elle avait un seul étage et un grenier, deux fenêtres du côté nord et une côté sud, l’entrée était du côté nord.


Guillaume Fournier eut une vie très active dont nous trouvons de nombreuses traces dans les greffes des notaires du temps. Signalons, entre autres, une vente à l’intendant Talon de quatorze arpents en son fief, pour la somme de six mille huit cent cinquante livres, (minutes du notaire Romain Becquet, les 11 août et 12 octobre 1670).


En 1681, lors du dernier recensement fait au pays sous le régime français votre ancêtre est mentionné sur la liste des habitants de la seigneurie de Bellechasse. Voici l’originale description que font les recenseurs sur son foyer:  » Guillaume Fournier 60 (ans); Françoise Hébert, sa femme 46; enfants: Joseph 20, Jean 16, (votre ancêtre) Simon 14, Pierre 12, Françoise 11, Louis 9, Madeleine 6, Charles 4; 3 fusils; 12 bêtes à cornes; 10 arpents en valeur. »


Par la suite six autres enfants naquirent, formant une belle famille de quatorze enfants.
Guillaume décéda à Montmagny en 1699 et fut inhumé dans l’église le 25 octobre de cette année-là.


Source: Dictionnaire National des canadiens français de l’institut Drouin

Visite de Coulmer

Me Rodolphe Fournier (dont l’ancêtre remonte jusqu’à Jacques) a été visité Coulmer avec son épouse. Voici ce qu’il écrit à ce propos :

 » C’est un tout petit village dont les alentours ressemblent au paysage de la vallée du Richelieu. Il n’y avait pas de Fournier, ni aux environs. Personne n’a donc pu me dire où se trouvait la maison de mon ancêtre. Cependant l’église où il a été baptisé existe encore. Par exception en France elle est située en pleine campagne, à mi-chemin avec la localité voisine. À Coulmer, nous avons passé la nuit dans une petite auberge et y avons pris le souper et le déjeuner. Nous avons causé le plus possible avec les gens, fort sympathiques. « 

Me Rodolphe est né à Sainte-Marie de Monnoir en 1907. Il devient notaire en 1935. Il est rédacteur à l’hebdomadaire  » Le Richelieu  » et signe des centaines d’articles sur l’histoire. Il est président de plusieurs sociétés d’histoires et est fondateur de celle de la vallée du Richelieu.

Guillaume Fournier et les autres…

Les ancêtres Fournier d’Amérique Le patronyme Fournier découle des mots four, fournier et fournaire. Ils correspondaient au métier de boulanger au Moyen-Âge. Le fournaire construisait le four à pain et le fournier faisait et enfournait le pain des villageois dans les fours à bois qui se trouvaient souvent à proximité du château du seigneur local. Il y avait donc un fournier par village et le nom « Le Fournier » leur resta.
En Amérique du Sud, un oiseau passereau se nomme « fournier » roux. Il construit un nouveau nid chaque année, en forme de four, qui est deux fois plus gros qu’un ballon de football.
Les Ancêtres Fournier en Nouvelle-France
Les ancêtres portant le patronyme Fournier, sont sûrement parmi les plus nombreux à être venus en Nouvelle-France. Nos recherches nous permettent d’identifier 32 ancêtres Fournier, venus au Québec ou en Acadie, entre 1651 et 1760. Six autres ancêtres sont venus entre 1760 et 1850, au Québec. Nous en avons aussi relever 5 autres venus aux États-Unis entre 1720 et 1840.
Ces ancêtres n’ont pas tous fondé des familles. Seize d’entr’eux étaient des soldats, dont neuf se marièrent. Les autres sont décédés célibataires. Onze de ces ancêtres ont eu des descendants sur deux à cinq générations et quinze autres ont des descendants jusqu’à nos jours. Quelques-uns portant le patronyme Fournier dit « Préfontaine », « Belleval », » Lyévain », ou « Larose », ont modifié le patronyme pour ne garder qu’un seul nom de famille.
Voici la liste des ancêtres Fournier ayant laissé des descendants jusqu’à nos jours:
__Guillaume Fournier, premier ancêtre en Nouvelle-France, venu de Coulmer en Normandie. Il épouse Françoise Hébert, petite fille de Louis Hébert et Marie Rollet, premiers agriculteurs au pays, le 20 novembre 1651, à Québec. Guillaume et Françoise sont des fondateurs de Montmagny, berceau des Fournier en Amérique du Nord. Six garçons se marient pour assurer la plus grosse descendance de Fournier en Amérique du Nord et six filles fondent les lignées suivantes par leur mariage: Blanchet, Gesseron, Prou, Boulet, Laporte. (Nos compilations à date nous indiquent 15,000 mariages Fournier de cette descendance).
__Nicolas Fournier, de St-Étienne des Marans, en Aunis, arrivé au pays en 1664, comme engagé. Il épouse le 30 septembre 1770 Marie Hubert, une  » fille du Roi », dans la première chapelle de Beauport. Ce couple, établit à Bourg-Royal, donne naissance à trois garçons et trois filles. Toutefois deux garçons assureront le patronyme Fournier par leur nombreuse descendance en Amérique du Nord. (Nous avons plus de 7,000 mariages de la descendance de cet ancêtre). __Antoine Fournier dit « Préfontaine ». Il est né à Beaumont les Nonains en Picardie, en 1663. Il est envoyé au pays comme soldat. Il épouse Marie Roncelay, le 11 février 1688, à Longueuil, où il s’établit. Il épouse en seconde noces Madeleine Ozannes, le 16 juillet 1696. Trois enfants survivent de ses deux mariages, dont un fils Adrien assurera la descendance. Cette descendance adoptera le patronyme Préfontaine entre 1850 et 1875, sauf quelques exceptions. ( Environ 1,000 mariages répertoriés de cette descendance).
__Pierre Fournier de « Belleval ». Il arrive en Nouvelle-France comme cadet des troupes de la marine en 1688. Il épouse Marie Ancellin, veuve de Pierre Rondeau, le 30 juillet 1693, à Québec. Il vivra à l’île d’Orléans, puis à St-Denis de Kamouraska, puis dans la région de St-Ours, dans le Richelieu. Sur les neufs enfants de ce couple, 5 se marièrent dont deux fils qui assureront la descendance. La descendance optera pour le patronyme Belleval vers 1850. Cependant certains ont porté le patronyme Fournier jusqu’aux années 1950. (350 mariages).
__Lyvrain Fournier est originaire de la Belgique. Date d’arrivée au Québec inconnue. Il épouse Marie-Suzanne Fauteux le 6 avril 1728 à Neuville.Il s’établit à Val-Bélair, puis aux Écureuils. Trois fils et une fille se marièrent. La descendance est surtout assurée par le cadet Clément qui s’installe dans la région de Nicolet. Cette descendance a porté 4 patronymes: Fournier dit Lyévain, Lyévain dit Clément, Clément dit Guévin ou Guérin. (250 mariages).
__Pierre Fournier, originaire de St-Martin de Seure en Orléanais. Sa date d’arrivée est inconnue. Le premier acte retracé est celui de son mariage avec Françoise Couture le 5 février 1743 à St-Étienne de Beaumont. Il s’établit d’abord à Ste-Foy, où il exerce le métier de meunier. Les quatre premiers enfants y naissent. En 1750, il s’installe à St-Thomas de Montmagny, où il sera meunier pour le seigneur Couillard. Huit autres enfants naissent. Six enfants se marièrent dont deux fils assureront la descendance. (1,000 mariages).
__Éméry Amiens dit « Fournier », dit « Larose ». Il a emprunté le patronyme de sa mère, Pauline Fournier, de Ste-Madeleine de Besançon, en Franche-Comté, après son arrivée au pays comme soldat, en 1755. Il épouse Marguerite Guénet, le 14 février 1757, à Québec. Il y demeure toute sa vie. Trois fils et une fille assurent la descendance, dont la moitié adoptera le patronyme « Larose » et l’autre moitié gardera le patronyme Fournier jusqu’à nos jours. (400 mariages).
__Joseph Fournier est originaire de Lieffrans, en Franche-Comté.Il épouse Françoise Carlos, le 26 janvier 1761 à Cap Saint-Ignace et s’établit dans cette paroisse. Il est cordonnier. agriculteur et pêcheur. Dix enfants naissent de ce couple, dont 4 décèdent en bas âge. Quatre fils et une fille se marient. Deux fils assureront la descendance jusqu’à la huitième génération dans la région de Cap St-Ignace et de St-Hyacinthe. ( 250 mariages).
__Augustin Fournier dit « La Grenade » soldat de l’armée de Montcalm, natif de Rouvre la Châtine en Lorraine. Il épouse Thérèse Demers le 24 novembre 1760 à Chambly et s’établit dans cette région. Ils ont huit enfants dont trois filles et deux fils assure la descendance. Augustin épouse en seconde noces, Élisabeth Lacoste le 23 novembre 1778 à Chambly. Ils ont quatre filles. La descendance est peu nombreuse, mais subsiste jusqu’à nos jours.( 150 mariages).
__Claude Fournier dit « L’Esprit », soldat de l’armée de Montcalm, originaire de Pont Saint-Esprit en Languedoc. Il épouse Marie-Anne Besset, le 30 juin 1772 à St-Joseph de Chambly. Le couple s’établit à Chambly , et ensuite à Lacadie. Ils ont dix enfants. Trois fils et quatre filles assurent la descendance, répartie dans les régions de l’Outaouais, Montréal Sherbrooke, en Nouvelle-Angleterre. (300 mariages).
__Étienne Fournier, originaire de la ville de Lyon en France. Il est marchand de son métier. Il est arrivé au pays avec son épouse Denise Debron et deux enfants: Jean-Baptiste et Michel. Il s’établit à L’Assomption. Trois autres enfants naissent au Québec, entre 1786 et 1795. Trois fils assurent la descendance peu nombreuse qui existe encore de nos jours.
__Laurent/Louis Fournier est né en France en 1818. Son lieu d’origine est inconnu. Il Arrive au Québec vers 1840. Il épouse Mathilde Hutton, une écossaise. Il s’établit d’abord à Pembrooke, où deux enfants naissent, puis dans le comté de Bruce en Ontario, pour finalement déménager au Manitoba où il décède en 1891. Sa descendance peu nombreuse, existe sur six générations.
Les ancêtres Fournier Américains:
__Alexandre Fournier, originaire de Tours en France. Il est orfèvre et bijoutier. Il épouse Martha Herrils après son arrivée au pays et s’installe à Philadelphie. Les descendants de ce couple ont émigré à la Nouvelle-Orléans et en Alabama. Descendance jusqu’à sept générations dont nous ignorons le nombre.
__ Charles Furnier, est possiblement originaire d’Allemagne. Il est luthérien. Il épouse une certaine Jeanne….. en 1757. Le couple s’établit dans le comté de York en Pensylvanie. Ils ont trois fils et une fille . Les descendants de cet ancêtre sont établis dans les États de l’Est .
__Jules Fournier, originaire du département de la Gironde en France. Sa date d’arrivée aux Etats-Unis est inconnue. Il épouse Zéolide Robichaud le 2 janvier 1853 à Paintcourtville, en Louisiane. Au moins deux fils et une fille naissent assurant la descendance, surtout en Louisiane.
__André Fournier, lieu d’origine encore inconnu. Marié à Marie-Jeanne Carquot, vers 1775. Il s’établit en Louisiane. Ses descendants se retrouvent en Alabama et en Louisiane.
Source : Armelle Fournier
Le Centre de généalogie francophone d’Amérique

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Fournier

(texte d’un journal inconnu)
Le premier arrivé au Canada fut sans doute Guillaume Fournier, le Normand de la famille. Il était né à Coulmer, près de Pin. C’est un village paisible de 138 habitants. Guillaume Fournier ne fut pas trop dépaysé en quittant ce décor rustique pour se trouver soudain dans la petite ville de Québec, qui en 1650 ne comptait que cinq ou six cents habitants. En bon Normand amateur de chicane et de procédure, Guillaume allait s’en donner à coeur joie après son mariage avec Françoise Hébert en 1651. C’était la petite fille du fameux colon Hébert, le premier installé au pays: devenue orpheline, elle avait été prise en tutelle par son oncle Guillaume Couillard, et d’interminables procès allaient opposer le jeune couple, à partir de 1661, d’abord à l’oncle Couillard, puis à la veuve de celui-ci, Guillaume Fournier y perdit son temps et la somme de cinq cents livres, mais du moins il finit par obtenir la moitié du fief des Couillard à la riviéère Saint-Charles. Denenir seigneur en partie d’une paroisse, ce n’était pas si mal pour le petit paysan de Normandie…


Guillaume Fournier préféra pourtant s’établir sur la rive-sud et il y fonda la paroisse de Saint-Thomas, Montmagny, Cap St-Ignace, l’Islet et jusqu’à Ste-Anne de la Pocatière.

Normandie et Aunis, principales sources des Fournier.

(La Presse, 12 mars 1994, par Robert Prévost)

Le premier Fournier venu en Nouvelle-France, Guillaume, était originaire de Coulmer. C’est de nos jours une commune de l’arrondissement d’Argentan, en Normandie, et il ne faut pas la confondre avec celle de Coulimer, située près de Mortagne-au-Perche. Coulmer se trouve immédiatement au sud de Gacé, sur la N 138, qui conduit vers Sées et Alençon.


Le 20 novembre 1651, à Québec, Guillaume épousait Françoise Hébert, fille de Guillaume et d’Hélène Desportes. Françoise était la petite-fille de Louis Hébert, le premier colomb établi à Québec. Le couple fut prolifique: 15 enfants.


Devenue veuve, Françoise fut élue sage-femme de sa paroisse « à la pluralité des suffrages » rapporte le généalogiste René Jetté. Après avoir donné naissance à une aussi nombreuse famille, elle n’en était pas, en ce domaine, qu’aux premiers balbutiements !


Les quatorze premiers enfants virent le jour à Québec, et l’autre à Montmagny. Guillaume avait plus de 70 ans lorsqu’on lui concéda le fief de la Pointe-au-Foin, près de Montmagny. Il le vendit une douzaine d’années plus tard.


Cinq de ses fils fondèrent à leur tour des foyers : Jean, en 1687, avec Marie Roy, fille de Nicolas et de Jeanne Lelièvre et veuve de Jean Gaudreau (10 enfants dont cinq fils) ; Simon, en 1691, avec Catherine Rousseau, fille de Thomas et de Madeleine Olivier (11 enfants dont trois fils) ; Pierre, en 1695, avec Marie Isabel, fille de Michel et Marie Jobidon (10 enfants dont deux fils) ; Louis, en 1696, avec Marie Caron, fille de Pierre et Marie Bernier (11 enfants dont quatre fils) ; et Charles, en 1699, avec Elizabeth Bouchard, fille de Nicolas et d’Anne Roy (13 enfants dont huit fils).


Les cinq frères Fournier donnèrent une quinzaine de petits-fils à leurs parents. Quant aux soeurs Fournier, elles s’allièrent à des pionniers dont les patronymes sont répandus: Blanchet, Proulx, Girard, Boulay, Laporte.

Les Fournier du Canada

(Texte d’un journal inconnu)
Les Fournier du Canada descendent d’un Rochelais, Nicolas et d’un Normand, Guillaume, mais aussi d’un Picard, Antoine, d’un Lorrain, d’un Bourguignon, d’un Franc Comtois, d’un Breton, d’un Poitevin et même d’un Parisien: Une vraie société des provinces de France.
Le nom l’indique, il correspond à un ancien métier qui jouait un rôle essentiel dans la société du moyen âge et encore récemment dans les campagnes. Le fournier faisait le pain du village dans les fours à bois qui se trouvaient souvent à proximité du château du seigneur local de même que le chaudfournier avait la charge des fours à chaux où l’on préparait le mortier essentiel à la construction. Il y avait donc un « FOURNIER » par village, et le nom leur resta…